Parasites au bloc

 

Création au Toronto Centre for the Performing Arts en 2003.

Texte : Lina Blais et Louise Naubert en collaboration avec Christian LaurinGisèle RousseauSimon Barry et Jocelyne Zucco

Synopsis

Dans un univers surréaliste où la performance est mise à l’honneur, une femme est à la recherche de son identité.

Inspirée des œuvres de René Magritte, cette comédie explore le désir d’affirmer son identité et l’angoisse reliée à cette quête.

Nous nous retrouvons au sous-sol d’un édifice de l’agence des douanes et du revenu du Canada ; c’est ici, au “bloc”, que travaillent les agents du fisc les plus zélés. Ils sont affectés à une unité où se développent, à l’abri des regards indiscrets, des pratiques de perception abusives, dans le but de renflouer les coffres du gouvernement. Roxanne y travaille depuis plus d’un an, sous la tutelle de Guy, doyen du bloc; elle mettra en place un stratagème dans le but d’accéder à une promotion convoitée par ce dernier.

Distribution

Musique : Roger St-Denis

Scénographie : Claude Guilmain, Dany Boivin et Louise Naubert

Conception des éclairages : Peter Fehlhaber

Costumes : Dany Boivin et Louise Naubert

Mise en scène : Louise Naubert

Régie : Peter Fehlhaber

Distribution à la création

Avec Simon Barry (Guy), Lina Blais (Roxanne) et Jocelyne Zucco (Jocelyne).

Photos / Affiche

 

Un aperçu de la critique

”…Ce sont les successions de situations inattendues et les particularités des personnages qui font de la pièce une comédie. Le jeu des interprètes est excellent. La relation sur scène des personnages, quelque peu extrême, assure des moments amusants. Jocelyne Zucco se distingue particulièrement en étant drôle sans recourir aux clichés. S'inspirant des œuvres du peintre René Magritte, les auteures ont tenté d'intégrer une qualité surréaliste à la pièce. L'esprit énigmatique de Magritte est évoqué par le biais de collages de vidéos, des voix de fond et des séquences de séduction.”

“Fidèle aux spectacles précédents de la compagnie, la scénographie est impressionnante. La mise en scène exploite le décor splendide où des tuyaux blancs encadrent cet environnement impersonnel, ce bureau stérile et sans vie.”

Noémie Dorn, Liaison, no 121, 2003-2004, p. 42.
”Parasites au bloc : Magritte à l’Agence des douanes”